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23 pays donateurs composent l'organisation internationale l'Aide à l'Église en Détresse (Aid to the Church in Need, ACN). Ils apportent un soutien financier, matériel et spirituel à plus de 140 pays dans le besoin.

Tombe avait sept ans quand son père a du annoncer à lui et sa famille qu'ils devaient quitter leur maison car ils étaient en danger. Après presque quinze jours de marche à travers la brousse, ils sont arrivés dans la République Centrafricaine. La famille de Tombe a atteint le camp de réfugiés de Mboki. "A l'époque nous avons vécu près de l'église et de l'école catholique. Je regardais les prêtres travailler, y compris l'évêque de Tombura-Yambio, Monseigneur Eduardo Kussala, par exemple et je pensais " je veux être comme eux".

Tombe a écrit une lettre en demandant à être reçu au séminaire pour devenir prêtre. Cependant, il n'avait jamais été a l'école. Quand il avait 15 ans il a été admis a l'école catholique. Après trois ans a l'école dans le camp de réfugiés, on l'a envoyé en Uganda pour terminer ses études secondaires.

"Je me rappelle bien de cette époque là. Nous étions un groupe de garçons. Nous avons marché ensemble jusqu'à la frontière ou un autre prêtre nous attendait. Plus tard, pour continuer ma formation j'ai du aller a Khartoum, au Soudan". Le Soudan et le Sud Soudan ont été séparés en 2003, mais il y toujours une seule conférence des évêques. Tout a changé pour Tombe. Après sa communauté locale du Sud Soudan, le camp de réfugiés en République Centrafricaine et ensuite le pensionnat en Uganda, il était désormais dans un environnement musulman.

"Cette expérience nous a beaucoup appris. C'est a ce moment là que j'ai étudié le philosophie. Mais j'ai du retourner en Uganda pour faire des études de théologie. Je viens de rentrer au Sud Soudan et je serai ordonné diacre dans deux jours. Le chemin a été long. Il y a eu des moment de souffrance ,des épreuves, mais avec l'aide Dieu, je suis retourné pour le servir et servir mon peuple.

Né dans le Sud Soudan, ceci était le parcours de Tombe. Il s'est réfugié en République Centrafricaine, s'est battu pour faire sa formation en Uganda et au Soudan, pour pouvoir servir le peuple du Sud Soudan. Le Sud Soudan est une jeune pays qui a connu une longue guerre et des conflits ethniques et où l'église reste fragile. Il y a peu de prêtres et de religieuses, alors chacun est un trésor pour les fidèles. Il y en a beaucoup qui ont été baptisés et qui ont fait leur première communion dans des camps de réfugiés. Comme Tombe, il y en a beaucoup qui ont eu une formation longue et difficile, ayant vécu dans une misère extrême, fuyant d'un endroit à un autre, subissant les conflits armés dans leur pays.

L'église souffre en Sud Soudan et chaque séminariste est une graine d'espoir.

ACN a récemment soutenu la reconstruction du séminaire Saint Paul, à Khartoum au Soudan aussi bien que la construction d'une bibliothèque et d'un dortoir au séminaire majeur de St Mbaaga en Uganda.

"Seigneur, debout! O Dieu, interviens, n'oublie pas les pauvres" (Ps10,12)

Sud Soudan – Tombe
Séminaristes

Je m’appelle Tadey Volodomyr Kherovych et je suis diacre au monastère Basilien de Saint Pierre et Saint Paul, à Drogobych. Tadey est le nom qu’on m’a donné au monastère en signe de renaissance au sein d’une nouvelle vie spirituelle. J’ai 24 ans, et je suis le benjamin d’une fratrie de trois.

Quand mes frères et moi étions petits, nous disions tous que nous deviendrions prêtres. Nous faisions des mises en scènes de la Liturgie Divine à la maison, et c’était très amusant. A l’âge de 5 ans, je suis devenu enfant de chœur et cela m’a donné l’occasion de me familiariser avec la vie de l’Eglise et les moines basiliens. J’étais au lycée quand je me suis décidé à suivre une vie monastique. Après le collège, je suis allé à Krekhiv où tous les candidats à la vie monastique doivent se rendre en premier. Je suis en train de finir ma sixième année au séminaire de Yosyph Velyamyn-Rutskyi, à Brukhoychi.

Notre vie ici est très active, et emplie de tâches intéressantes. Nous devons trouver un équilibre entre la prière, les études, le travail et les loisirs. Pendant la semaine, j’ai également la charge de faire le ménage dans une partie du séminaire. Par exemple, avant cela j’étais Directeur spirituel pour les enfants de chœurs, mais maintenant je fais le catéchisme de la Parole de Dieu pour ceux qui viennent au monastère.  Je suis aussi le directeur d’un chœur appelé « Diesis ». Pendant 2 ans, avant le COVID, nous partions en représentations partout en Ukraine.

Beaucoup de gens voient la vie comme un problème énorme, et c’est une grande joie de pouvoir leur parler et les écouter, entendre leur douleur et leurs souffrances. J’essaye de garder en tête tous ceux qui ont besoin du soutien de Dieu, et je suis reconnaissant envers mes pères spirituels pour leur soutien sur mon chemin de vie monastique.

Soyez emplis de la Grâce de Dieu, qui nous libère du mal et qui est un océan d’amour et de beauté ! En communion de prière !

Plus de 800 séminaristes reçoivent l’aide de l’AED en Ukraine.

Ukraine – Tadey Volodomyr Kherovych
Séminaristes

Je m’appelle Osman Jassiel Ruiz Solís. J’ai 24 ans et je viens de la paroisse de Notre Dame de Guadalupe, à Tola, dans le département de Rivas.

L’histoire de ma vocation commence tout petit. J’étais seulement un enfant quand la chapelle locale a été construite, et en parallèle de l’effort et du travail de toute la communauté pour construire cette petite église, une vocation était en train de se construire en moi. Pendant des années, le prêtre pouvait seulement venir une fois par mois pour célébrer la Sainte Messe, et le voir prêcher, dans son vêtement sacerdotal, a toujours éveillé ma curiosité.

Mon père était un prêcheur de la Parole et son exemple, l’éducation qu’il m’a donnée avec ma mère, et son travail au sein de l’Eglise, ont permis à la graine de la vocation de germer en moi. Ils ont toujours insisté sur la foi et les valeurs chrétiennes.

L’influence de mon environnement, et mes propres peurs de faire face à cette idée considérée comme « inconventionnelle » de devenir prêtre, m’ont poussé à essayer de m’épanouir personnellement sur un chemin « normal ». J’ai choisi de faire des études à l’université, mais en réalité j’étais juste en train d’essayer de m’échapper et d’oublier mon « idée folle d’enfance » afin d’avoir une vie « normale ». L’université m’a donné l’opportunité de me faire de nouveaux amis, de faire des rencontres [amoureuses], et de me responsabiliser.

Durant ma deuxième année j’ai décidé de tout quitter et de répondre à ma vocation, mais je ne savais pas quoi faire car à l’époque je n’avais pas de père spirituel. J’ai parlé au prêtre de ma paroisse, et il m’a suggéré de finir mon année universitaire. J’ai pris mon courage à deux mains pour en informer ma famille. Mon père était assez inquiet et m’a dit : « C’est une décision très sérieuse. Il s’agit de servir Dieu, et on ne sert pas Dieu à moitié. » Il ajouta que si c’était vraiment ma décision, alors il la respecterait. Je me suis senti soutenu et j’étais enthousiasmé.

Le moment venu, j’ai rompu avec ma copine, et j’ai quitté mes études et ma famille. C’est ainsi que je suis entrée au séminaire mineur de St Vincent de Paul, malgré mes doutes et incertitudes. Malgré ces doutes je ressentais néanmoins aussi beaucoup de joie. On pourrait dire que c’était ma première expérience de l’amour, car auparavant j’étais toujours pris entre les doutes et les craintes. Pour la première fois de ma vie, j’avais la certitude d’être appelé.

Une des difficultés auxquelles nous faisons face pendant notre formation sont les ressources financières limitées, du fait des crises politiques et sociales, ainsi que la pandémie, qui a également affecté la situation économique de nos familles, dont nous dépendons pour notre formation. Les expériences que nous avons eues ces dernières années, en plein cœur des réalités politiques et sociales du Nicaragua, nous ont tous forcé à changer d’approche dans notre mission, bien que nous ressentions toujours le même enthousiasme pour elle.

Priez pour nous et priez pour le Nicaragua.

Environ 60 séminaristes du séminaire Majeur St Pierre Apôtre au Nicaragua reçoivent de l’aide de l’AED pour leur vie quotidienne.  

Nicaragua – Osman Jassiel Ruiz Solís
Séminaristes

Mon nom est Michael Kasser et je suis d'Alep en Syrie. J'ai 25 ans. Ma famille est chrétienne. Mon père est grec syriaque et ma mère est grecque orthodoxe. J'ai un frère qui a 8 ans de plus que moi et une sœur qui a un an de plus. J'ai fait deux ans d'études de chimie sur un parcours de 4 ans à l'université d'Alep.

J'ai commencé à réfléchir au sacerdoce quand j'avais 19 ans, pendant ma première année d'études. J'ai assisté à l'ordination d'un prêtre Salesien, et la cérémonie m'a profondément touché, car c'était la première fois que j'assistais à une ordination. Dans les jours qui ont suivi je me suis demandé "Pourquoi je ne deviendrai pas prêtre?" N'empêche que j'ai vite laissé tombé cette idée et je me suis plongé dans mes études.

En 2015-2016 la situation économique et les problèmes de sécurité a Alep étaient épouvantables à cause de la guerre. Beaucoup de mes amis ont quitté le pays. Je suis resté a Alep pendant cette période difficile. En dépit des difficultés, ce qui m'a retenu c'était l'espoir et les amitiés proches que j'ai trouvé a l'église melkite de St Dimitrios. Bien que l'église était près de la ligne de front, j'entendais toujours une voix qui chuchotait " N'ai pas peur! Persiste!" Je n'ai jamais perdu l'espoir qu'avec la volonté de Dieu, l'avenir sera meilleur. Cet espoir m'a donné le courage de continuer à vivre. En 2016 j'ai commencé à servir comme servant d'autel dans l'église franciscaine d'Al-Ram, a Alep. J'ai ai servi la messe , tous les mardis, messe dédiée à Saint Antoine Al-Badwani. En 2017 j'ai contacté un ami séminariste qui faisait ses études au monastère basilien D'Alep a Beyrouth, et nous avons parlé de la vie au monastère et du sacerdoce. J'ai également discuté avec un prêtre melkite et je lui ai expliqué mes idées sur le sujet et mes attentes?. Ma vocation avait des hauts et des bas , car je continuais a vivre parmi ma famille et mes amis, comme toujours. A ce moment là la vie était compliquée: j'avais négligé mes études et j'essayais de reprendre les choses en main. J'avais une petite amie , mais en même temps je sentais l'appel de Dieu au sacerdoce. Je sentais le besoin de réfléchir sur le plan spirituel, pour comprendre si cet appel m'était destiné.

En 2018, à cause des problèmes, j'ai pris la décision de quitter le pays. J'ai informé un prêtre avant de partir que je réfléchissait au sacerdoce, mais que J'étais toujours indécis, et en attendant j'étais déterminé à quitter le pays. Il a proposé qu'on se retrouve plusieurs fois pour discuter de ma décision. Ces rencontres étaient très importantes et ont porté leurs fruits. Plus tard j'ai rencontré l'évêque Janbart, qui nous a accompagné et qui organisera plusieurs activités pastorales qui m'ont aidé à clarifier ma vocation. A ce moment là mes études universitaires et ma relation avec mon amie étaient terminées , et je me suis concentré sur ma vie dans l'Eglise. En 2019 j'ai pris la décision de rentrer dans un monastère et de commencer les études pour devenir prêtre. J'ai décidé d'aller en France car il n'y a pas de séminaire en Syrie. Je suis maintenant ici avec deux autres séminaristes Syriens. Priez pour nous, et priez pour les chrétiens dans mon pays qui ont tant besoin d'espoir et de soutien.

Il n'y a pas de séminaire en Syrie mais la fondation soutient des douzaines de programmes de catéchisme et de formation pour que des milliers des jeunes adultes puissent grandir dans la foi et découvrir leur vocation en dépit de la situation terrible du pays.

Mais aussitôt Jésus leur parla: "Courage, leur dit-il. C'est moi, n'ayez pas peur" (Matthieu 14, 27)

Syrie – Michael Kasser
Séminaristes

Brian Bergkamp, un séminariste de Kansas, aux États-Unis , s'est noyé quand il tentait de sauver une femme dans la rivière Arkansas. Bergkamp avait 24 ans et terminait sa deuxième année d'études au séminaire.

Brian faisait du kayak avec quatre amis sur la rivière Arkansas quand ils se sont retrouvés dans les rapides et une femme est tombée de son kayak. Bergkamp a plongé dans l'eau pour la sauver et il a réussi. Hélas il a été emporté par le courant.

"Bien que Brian ait réussi à sauver cette femme, les forts courants de la rivière l'ont pris et l'ont entrainé sous l'eau. C'était deux semaines plus tard que l'on a récupéré son corps."

Brian était un vrai ami de Jésus dans sa vie et surtout dans ce moment là. Comme notre Seigneur, Brian a donné sa vie pour une autre. Il n'entendait pas seulement le parole de Dieu mais il mettait en pratique.

Le Père Brendan Moss, recteur du séminaire du Collège de la Conception au Missouri, ou Brian avait commencé ses études de théologie a écrit: "Il était un acteur de la Parole et non un auditeur seulement".

Jimmy Schibi, un co-séminariste décrivait Bergkamp comme étant généreux et avec une foi profonde. " Il ne pensait pas à lui et cherchait toujours à rendre service aux autres. Il a renoncé à sa vie pour devenir prêtre, mais avant de pouvoir faire cela, il a donné sa vie pour un autre. Il nous a tous inspiré au séminaire et on veut suivre son exemple.

L'évêque de Wichita, Mgr Carl Kemme, a dit pendant son enterrement " il n'était pas encore prêtre mais il a vécu et il est mort comme un prêtre".

Brian était bénévole avec d'autres séminaristes pendant l'été pour la soupe populaire, qui servait des repas à environ 2,500 personnes chaque jour. Avant de dire Au revoir à ses amis au collège bénédictin, Bergkamp leur a dit " Ma vie ici-bas est un court voyage au Royaume éternel de Dieu. Ma vie sur terre est courte, et je dois donc donner le mieux possible de moi-même".

"Le plus grand amour que quelqu'un puisse montrer, c'est de donner sa vie pour ses amis" (Je 15, 13)

États-Unis – Brian Bergkamp
Séminaristes

Jean Claude Barack Abiritseni Fiston est né dans la région du Lac Kivu, ou le climat est doux et les montagnes sont couvertes d'une verdure luxuriante, mais le danger est toujours présent. Le danger ne vient pas seulement du volcan actif , le Nyiragongo, qui domine sa ville natale de Goma, mais aussi des milices meurtrières qui continuent à terroriser cette région de la République du Congo , un pays béni avec des ressources naturelles d'une grande richesse, mais souffrant d'un conflit sans fin qui provoque une pauvreté très répandue.


Jean-Claude a des bons souvenirs de son enfance avec ses huit frères et une sœur. Sa mère avait une petite entreprise et son père travaillait pour le Ministère de la Santé. Il se rappelle " Nous étions entouré par une pauvreté extrême, alors a côté de ça, même si nous n'avions pas une vie très opulente, il nous semblait que nous étions plutôt très à l'aise.
"Je suis né dans une famille très pratiquante, et j'étais baptisé à l'âge de 5 ans".

Il était très impressionné par les prêtres missionnaires qui servaient sa communauté. Dès que c'était possible, il est devenu servant d'autel. Ses parents ont fait des très grands sacrifices pour élever leurs enfants. Il insiste sur le fait qu'ils sont toujours en vie, ce qui dit beaucoup sur le monde dans lequel ils vivaient. "Je les appelle : héros, pour les dons qu'ils nous ont transmis, et les sacrifices qu'ils ont fait pour notre famille, afin que nous ayons de quoi manger, une éducation, et tout ce qu'il nous fallait pour vivre". "J'étais déjà inscrit a l'Université pour faire des études de médecine quand j'ai reçu une lettre d'acceptation pour rentrer au séminaire. Je ne savais pas quoi faire. Avant l'arrivée de cette lettre tout me semblait clair, mais dès l'arrivée de cette lettre, tout a changé et j'ai commencé à me poser des questions". Il était partagé entre le désir de servir sa communauté en tant que médecin d'une part et d'autre part en tant que prêtre mais c'est le deuxième possibilité qui l'a emporté. Il sentait que en tant que prêtre il pourrait apporter plus que la médecine a ceux qui avait besoin d'aide. " Je voulais servir le Christ en proclamant la Bonne Nouvelle, l'Evangile qui donne la joie, et surtout dans un environnement ou il y a beaucoup de gens qui souffrent et vivent dans une misère extrême. Mais aussi de l'espoir. Je vais devenir prêtre pour que je puisse apporter de la consolation à ceux qui souffrent, d'administrer les sacrements, et de donner l 'espoir a ceux qui ont tout perdus ; ceci est mon plus grand objectif. "Quelle merveille de pouvoir amener des âmes a Dieu et d'annoncer les merveilles de celui qui nous a créé. C'est le meilleur choix que j'ai jamais fait".
Nous avons besoin de nos bienfaiteurs. Sans ce soutien nous aurions de grosses difficultés pour terminer chaque année académique, et notre formation. Nous sommes très reconnaissants a nos bienfaiteurs, et a ACN, pour ce qu'ils font déjà, et nous espérons qu'ils continuent a nous soutenir et nos séminaristes, pour la gloire de Dieu" dit Jean-
Claude.


La formation de Jean-Claude Barack, ainsi que d'approximativement 600 séminaristes dans la République Démocratique du Congo est possible grâce au soutien financier du ACN.


Simon Pierre lui répondit: "Seigneur, à qui irions nous? Tu as les paroles qui donnent la vie
éternelle" (Jn 6, 68)

République démocratique du Congo – Jean Claude Barack Abiritseni Fiston
Séminaristes

"Ce n'était pas la mort qui a pris sa vie, mais il l'a donné librement pour le Christ et les pauvres"

Après le diagnostic d'un cancer en phase terminal, le Père Michal Los est décédé le 17 Juin 2019. Il était prêtre depuis seulement 23 jours. "Nous croyons qu'il est réuni au Christ ressuscité, qu'il voulait servir avec tout son cœur en tant que prêtre. Merci pour vos prières et votre soutien" ont écrit les prêtres orioniens de la Congrégation des Fils de la Providence Divine, à laquelle Michal était rattaché.

Le Père Michal était de Dabrowa Tarnowska, dans le Sud de la Pologne. Il suivait ses études au séminaire quand les médecins ont diagnostiqué un cancer à un stade avancé. Quand il a réalisé que le diagnostic était bien grave, Michal a pensé qu'il ne sera jamais ordonné prêtre, ni célébré la messe.

Cependant, ses supérieurs ont obtenu du Pape François une dispense pour qu'il soit ordonné diacre et prêtre. Le 24 Mai l'évêque Marek Solarczyk, du diocèse de Varsovie- Praga, a ordonné Michal dans son lit du service de soins palliatifs de l'hôpital militaire de Varsovie,. Les parents de Michal, sa sœur et des membres de la communauté religieuse étaient présents. Il a proclamé ses vœux perpétuels avec les Orioniens le jour avant son ordination.

Le 25 Mai, le Père Michael a publié un vidéo sur Facebook ou il a remercié tous ceux qui avaient prié pour lui, il a demandé qu'on continue à prier pour lui, et a donné sa bénédiction en faisant le signe de croix. "Louanges à Jésus Christ, merci pour toutes vos prières, je vous prie de continuer à prier. Je vous béni au nom du Père, du Fils, et du Saint Esprit". Le jour suivant, en célébrant sa première messe de son lit d'hôpital, il a dit "Rien ne me séparera de l'amour du Christ"

Le président polonais Andrzej Sebastien Duda lui a rendu visite à l'hôpital et lui a demandé sa bénédiction.

Après 23 jours en tant que prêtre, le Père Michal Los est retourné auprès du Père. Sur le site officiel de la Congrégation, son supérieur le père Tarcisio Vieira a écrit: "nous attendions ces nouvelles, mais cela nous attriste quand même. Cependant nous savons que ce n'est pas la mort qui a pris sa vie, mais il l'a donné librement pour l'amour du Christ et des pauvres."

Son message et son témoignage nous ont appris quelque chose, et nous ferons ce que nous pourrons pour qu'ils ne soient pas perdus. Nous remercions Dieu de nous avoir donné ce témoin de grand foi et d'amour."

Oui j'ai la certitude que rien ne peut nous séparer de son amour: ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni d'autres autorités ou puissances célestes, ni le présent, ni l'avenir, ni les forces d'en haut, ni celles d'en bas, ni aucune autre chose créée, rien ne pourra nous séparer de l'amour que Dieu nous a manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur (Ro 8, 38-39)

Pologne – Père Michal Los
Séminaristes

Je m'appelle Edtraud Eddy Haule. J'ai 26 ans et je suis originaire de Ludewa, dans le diocèse de Njombe, en Tanzanie. Ma langue maternelle est le kikisi, mais je parle aussi le kiswahili et l'anglais.

Je suis en troisième année de théologie au séminaire de St Augustin, à Peramiho. J'ai quatre frères et une sœur. Mon père était directeur d'école, mais il est à la retraite. Mais avant cela, il a été séminariste, donc il sait ce que signifie la vocation.

Depuis que j'ai commencé à dire que je voulais être prêtre, il m'a toujours soutenu. Je me souviens que lorsque j'étais à l'école primaire, j'aimais me lever tôt chaque jour pour aller à la messe du matin, où je servais comme enfant de chœur. Ma mère a toujours insisté sur la prière, et ils continuent tous deux à m'encourager dans la voie du sacerdoce. La raison principale de ma vocation est de suivre Dieu, qui donne un sens à tout ce que je fais, et d'annoncer l'œuvre de salut du Christ pour tous les hommes, à travers le ministère de la prêtrise.

Actuellement, mes tâches pastorales consistent à donner des catéchèses aux travailleurs du séminaire, des écoles primaires voisines et de l'école d'infirmières de Peramiho. Nous ne nous préoccupons pas seulement du bien-être matériel du personnel du séminaire, mais aussi de sa croissance spirituelle. Nous leur faisons ce cadeau d'une croissance holistique parce que les Hommes ont besoin de plus qu'une simple éducation séculaire : ils ont aussi besoin d'une formation religieuse qui leur permette de vivre une vie morale. formation religieuse qui leur permet de vivre une vie moralement saine, ce qui est indispensable pour la croissance intégrale de la société.

Il n'est pas facile de s'adapter à une nouvelle vie de séminariste. Lorsque nous entrons au séminaire, nous sommes séparés de nos amis proches, et il y a parfois une période de solitude. L'autre problème est d'ordre financier : en raison du manque de financement, les séminaristes doivent lutter durement pour couvrir les coûts de tout ce dont ils ont besoin pour leur formation.

Notre société pluraliste a de nombreux besoins et défis auxquels il faut répondre. qu'il faut relever. Par notre travail pastoral, nous pouvons aider les gens à apprendre à connaître Dieu, qui donne un sens à notre vie.

Par la Parole de Dieu, nous partageons et offrons la guérison et le soutien au milieu des crises politiques, sociales ou économiques qui affectent notre vie. crises politiques, sociales ou économiques qui affectent notre peuple.

Je pense que le séminaire est un terrain d'entraînement pour nous aider à devenir "d'autres Christs", comme les Apôtres, qui ont été formés par Jésus lui-même pendant trois ans, avant son Ascension. lui-même pendant trois ans, avant son Ascension au Ciel.

En Tanzanie, les séminaristes comme Edtraud Eddy Haule peuvent se former pour devenir prêtres grâce au soutien financier de l'AED.

Tanzanie – Edtraud Eddy Haule
Séminaristes

« Nous remercions tous les bienfaiteurs pour leur amour pour nos prêtres. »

Mgr Marie Fabien Raharilamboniaina
Évêque de Morondava à Madagascar

Je m’appelle Jaofera Nirina Joseph Cyrille, et je suis né dans une famille catholique pratiquante dans le Diocèse de Tamatave, à Madagascar. Les prêtres ne venaient que rarement dans la région où nous vivions, mais mes parents nous emmenaient, moi et mes sœurs, tous les dimanches à l’église, où nous suivions des cours de catéchisme et allions à la messe. De retour à la maison, après le diner, nous disions tour à tour les prières du soir. Pour être honnête, je ne prenais pas très au sérieux ces prières, mais c’était une tradition familiale, et je ne voulais pas désobéir à mes parents.

Néanmoins, j’appréciais les cours de catéchisme et pendant mon temps libre, ou bien quand nous étions envoyés surveiller le bétail dans les rizières, je lisais des livres religieux, ou la Bible. Ces lectures ont éveillé ma curiosité et mon intérêt pour la vie de l’église, à tel point que je n’arrêtais pas d’en parler avec mes amis d’écoles. Je désirai en savoir plus.

J’étais un très bon élève, très intéressé, si bien que mes professeurs fermaient les yeux quand je me comportais mal en classe. Mes amis m’appelaient le « petit prêtre », bien qu’à l’époque je ne savais pas que je pourrais en devenir un. Ce n’est pas très surprenant cela dit, car je vivais loin de n’importe quel centre missionnaire et donc je pensais que j’avais assez de connaissances pour répondre aux questions de tous mes amis.

Un jour à l’église, j’ai entendu qu’il allait y avoir un camp des vocations la semaine après Pâques, dans le centre missionnaire de notre district. Je pensais que cela pourrait être intéressant. J’y suis allé, et avant de revenir à la maison, j’ai eu une première opportunité de discuter avec un prêtre. Il m’a expliqué que la formation au séminaire mineur pourrait m’éclairer sur ma vocation, et je me suis donc inscrit.

J’ai passé 5 ans au séminaire mineur. J’ai ensuite rejoint le séminaire majeur, où j’ai étudié la philosophie. Ma soif inextinguible de connaissance m’y a fait rester.

Mais tout a changé pendant mes deux années d’expérience pastorale, entre 2018 et 2020. C’était une expérience spectaculaire de service désintéressé. J’ai ressenti beaucoup de joie pour ce que je faisais, une vie d’amour, un esprit inédit de fraternité avec mes professeurs et les paroissiens. Tout cela m’a aidé à comprendre le sens de ma vocation, malgré la solitude que peut évoquer la vie d’un prêtre. Après une longue journée de travail, j’étais heureux. Je n’avais jamais ressenti cela auparavant.

A ce moment-là ma petite sœur, que j’aimais tant, a raté ses examens, et je me suis demandé si je n’avais pas fui mes responsabilités, si peut-être ma place n’était pas plutôt au sein de ma famille, qui avait besoin de moi. C’est alors que je n’arrêtais pas de tomber malade. Je souffrais en silence, tout me semblait rude, et je comptais chaque minute qui passait. Cela a fini par m’atteindre, et je me suis découragé. C’était une expérience très dure pour moi, et j’avais l’impression que mon monde s’effondrait, mais tout s’est bien terminé.

Je crois que ma vocation a été l’expérience d’une rencontre avec le Seigneur qui s’est révélé à moi graduellement. En remerciement, je veux Lui faire l’offrande de ma vie, tout ce que je suis, et aider les autres à trouver Dieu et progresser dans leur chemin de foi. Je peux nourrir et approfondir ma connaissance autant que je le peux, mais à la fin ce qui compte, c’est de connaître Jésus personnellement. C’est le cadeau que j’apporte aux autres lorsque je fais mon travail pastoral, la joie qui vient du message de l’Amour de Dieu. J’ai tellement enraciné cela dans mon cœur que je prends 4 heures pour préparer mes sessions de catéchisme.

S’il vous plaît priez pour les séminaristes du séminaire majeur de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus à Faliarivo, dans la province de Antananarivo à Madagascar.

Quelques 280 séminaristes ont reçu leur formation de prêtre à Madagascar grâce à l’aide économique de l’AED.

Madagascar – Jaofera Nirina Joseph Cyrille
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