Miguel, jeune paraguayen, va témoigner devant le pape lors des JMJ le samedi 30 juillet à Cracovie. Interviewé par l’AED, il nous raconte comment il a vaincu la toxicomanie grâce aux « fermes de l’espérance », communauté soutenue par la Fondation pontificale.

Si quelqu’un avait dit à Miguel, il y a quelques années, qu’il parlerait au Pape François devant des milliers de jeunes en Pologne, en leur expliquant comment il s’est sorti de son addiction à la drogue, il ne l’aurait pas cru. Miguel Ángel Vera, ce paraguayen de 34 ans, est désormais responsable de l’un des centres de la Fazenda da Esperança (« ferme de l’espérance ») en Uruguay où il vit actuellement.

Cette communauté reconnue par l’Église catholique, dans laquelle vivent des jeunes en difficulté, est fondée sur un style de vie inspirée du mouvement des Focolari. 85 % des toxicomanes, qui commencent une nouvelle vie dans ces « fermes » présentes dans de nombreux pays (Philippines, Brésil, Uruguay…), guérissent durablement et ne retombent pas dans le cercle vicieux de la toxicomanie, de la criminalité et de la prostitution.

« Je vais dire ce que Dieu a fait pour moi »

Miguel a pu se rendre aux JMJ avec le groupe de l’AED et il sait que son témoignage au cours de la veillée de prière du 30 juillet à Cracovie servira à beaucoup. « Je vais dire ce que Dieu a fait pour moi », déclare Miguel. « Ce n’est pas seulement le fait de lire devant le Pape ce que j’ai préparé, Dieu m’envoie pour quelque chose de plus : je vais transmettre par ma vie la Miséricorde de Dieu », assure-t-il d’un ton ferme.

Il y a un avant et un après. Il y a quelques années, dans sa famille, personne ne lui parlait, « à part ma mère » explique-t-il pensif, tout en ajoutant « les mères pardonnent tout ». Après avoir passé 6 ans en prison, Miguel est retourné chez ses parents. Pendant un mois, le Père Antonio venait le voir tous les matins pour l’inviter dans la Fazenda da Esperança. « La Miséricorde de Dieu s’est présentée à ma porte pendant 30 jours d’affilée et je n’en voulais pas », déclare-t-il. Après de nombreux refus, Miguel se ravise et s’y rend.« À peine arrivé dans la Communauté, je me suis senti comme en famille », affirme le jeune homme. Il dit avoir ressenti « l’embrassade de Dieu » au moment même où il a passé la porte.

« L’Évangile guérit », dit-il avec un ton incroyablement assuré. « L’Évangile guérit », répète-t-il.

L’AED soutient plusieurs projets de la Fazenda da Esperança.

 

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