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République Démocratique du Congo : Une maison pour les religieuses de la congrégation des « Filles de Notre-Dame du Sacré Cœur »
Construction of a convent for the Congregation Filles de Notre-Dame du Sacré-Coeur in Mbandaka

La République Démocratique du Congo est l’un des pays les plus pauvres et sous-développés au monde, que la violence et les conflits armés plongent encore davantage dans la misère : l’insécurité et l’instabilité conduisent à un appauvrissement croissant de la population. Beaucoup de parents ne se considèrent pas en mesure de s’occuper de leurs enfants. Il n’est pas rare que des enfants soient abandonnés ou rejetés, souvent en prétextant que l’enfant aurait exercé la sorcellerie et causé du mal à la famille. Les garçons prennent souvent le mauvais chemin et se joignent à des gangs de bandits. Les filles se prostituent, tombent enceintes très jeunes et n’ont personne pour les aider. Elles ne peuvent pas nourrir leurs enfants parce qu’elles n’ont aucune formation scolaire et ne savent pas comment gagner leur pain quotidien en dehors de la prostitution.

C’est à cause de cela qu’à maints endroits en République Démocratique du Congo, les sœurs de l’ordre des « Filles de Notre-Dame du Sacré Cœur » s’occupent des personnes qui ont besoin d’aide. Elles prennent soin des enfants des rues et des orphelins, enseignent la couture aux mères mineures afin qu’elles puissent gagner leur vie, elles organisent des cours d’alphabétisation, s’occupent des personnes âgées, interviennent dans les léproseries et fournissent des soins de santé aux femmes enceintes et aux malades qui, sinon, n’auraient pas accès aux traitements et aux examens médicaux. Par ailleurs, elles donnent des cours dans les écoles et travaillent en paroisse où elles font, par exemple, la catéchèse.

Une maison neuve va maintenant être construire à Mbandaka dans le nord-ouest du pays pour les sœurs. Elles s’y occuperont surtout des orphelins et des malades. l’AED a promis de soutenir les travaux avec 80.000 euros.

Éthiopie : cours de formation continue pour les Capucins

Ethiopia/ Addis Abeba-ETP 08/193 Construction of 2 chapels, Nativity of Blessed Virgin Mary Parish, Beshangul Gumuz Region, Metekel Zone, Pawi Woreda. Project trip of Fr. Andrzej Halemba, Christian Klyma and Eva-Maria Kolmann

Quatre-vingt-dix religieux de l’ordre des Capucins sont présents en Éthiopie. Bon nombre d’entre eux travaillent au service de la population des zones reculées et abandonnées dans lesquelles personne d’autres qu’eux n’assiste la population.

En Éthiopie, les prêtres sont respectés, mais en même temps les fidèles attendent beaucoup de leurs prêtres : les gens attendent de l’aide de leur part dans toutes leurs détresses psychiques et physiques. Les gens veulent de l’argent, de la nourriture, des médicaments, une place à l’école ou à l’université pour leurs enfants, ils ont besoin de conseils pour que leurs récoltes poussent mieux, ou pour que leurs familles puissent mieux vivre, ils veulent qu’on leur apprenne à gagner leur pain quotidien. Dans un pays où règne une extrême pauvreté, le prêtre est tout pour le peuple.

C’est justement parce que les prêtres doivent être tout pour tous que non seulement leur formation initiale, mais aussi leur formation complémentaire, sont extrêmement importantes. C’est pourquoi l’ordre des Capucins a décidé de proposer des cours qui permettront aux Capucins d’approfondir leurs connaissances des Saintes Écritures. Cela sera bénéfique à leur vocation personnelle et à leur relation au Christ, et en même temps cela les aidera à mieux prêcher et à enraciner plus profondément la Bonne Nouvelle dans le cœur des fidèles. De telles formations complémentaires sont importantes, étant donné qu’après leur formation les religieux travaillent en général directement à la pastorale et sont assaillis par les questions les plus diverses presque vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ils n’ont donc guère l’occasion de s’occuper de leurs études personnelles. Par conséquent, il est nécessaire qu’ils actualisent et complètent leurs connaissances. L’ordre des Capucins souhaiterait remédier à ce problème grâce à des cours. l’AED prend en charge ce programme de formation avec 8.000 euros.

Inde : une voiture pour une paroisse d’une région isolée

INDIA / MIAO 16/00049 Vehicle (Bolero) for the Mission in Neotan: Divine Mercy Sunday at Jengpothar 2016

Le diocèse de Miao se situe dans une région extrêmement isolée et sous-développée de l’Inde, dans l’État d’Arunachal Pradesh, à la frontière avec le Tibet, la Chine et le Myanmar. En raison de sa proximité avec la frontière chinoise, il faut une autorisation officielle pour résider dans la région.

Les gens qui vivent ici appartiennent à 32 différents groupes ethniques et parlent des langues variées. Les villages sont très dispersés et il y a souvent des glissements de terrain pendant la saison des pluies, si bien que les routes, de toute façon déjà en mauvais état, deviennent parfois impraticables, et les gens qui vivent ici ne bénéficient pas des programmes gouvernementaux de développement qui ont été lancés dans d’autres parties du pays. Ici, seule l’Église s’occupe des besoins de la population. Non seulement elle prend soin des gens pastoralement, mais elle ouvre aussi des écoles, s’occupe des soins de santé et tente de toutes ses forces de compenser l’absence des autorités compétentes.

Tandis que la foi recule dans certaines parties du monde, le nombre de catholiques est ici en croissance constante. Les gens prennent leur foi très au sérieux et se sentent très liés à l’Église. C’est ainsi que de nouvelles paroisses apparaissent, et beaucoup de gens se font baptiser.

La jeune paroisse missionnaire du Cœur de Jésus, à Neotan, n’est qu’à 49 km de la frontière avec le Myanmar. Le siège de la paroisse est un grand village tribal. Le curé de la paroisse, le Père Felix Anthony, décrit les gens d’ici comme étant « chaleureux, aimables et pieux ». Il déclare : « Je me sens béni de pouvoir vivre parmi ces gens charmants ». Après que les premiers habitants du village eurent reçu le baptême, ils ont eux-mêmes traversé les villages voisins pour y parler de leur foi et la partager. En l’espace de cinq ans, cinq autres villages ont ainsi demandé le baptême, et le nombre de fidèles augmente d’année en année. Il y en a maintenant bien plus de 600.

Deux prêtres ainsi que quatre religieuses de la Congrégation des Carmélites missionnaires travaillent dans la paroisse. L’Église a fondé une école avec un internat pour les garçons et un pour les filles pour héberger les enfants originaires de villages isolés pour lesquels le trajet pour se rendre à l’école serait trop long. Alors qu’autrefois personne ne savait lire ni écrire, les enfants ont maintenant la possibilité de recevoir une formation scolaire. L’école accueille 300 élèves.

La messe est célébrée le dimanche dans six villages. Ces villages sont éloignés du siège de la paroisse par une distance pouvant atteindre 27 kilomètres. Cela représente un long chemin, vu le mauvais état des routes. Le curé a demandé à l’AED une aide d’urgence pour un véhicule. La voiture dont dispose la paroisse est vieille et presque inutilisable. Il faut la réparer au moins toutes les deux semaines. Les frais de réparation deviennent de plus en plus élevés. De plus, la voiture tombe souvent en panne quelque part sur la route où personne ne peut venir en aide. C’est particulièrement grave quand des personnes très malades doivent être amenées à l’hôpital situé à 180 kilomètres. Dans de tels cas, une panne peut coûter une vie humaine. Or, il n’y a pas d’autre moyen de transport.

l’AED a promis d’aider avec 9.800 euros.

Sri Lanka : une installation solaire pour une maison de retraite catholique
Solar System for Devsarana Home for Elderly at Hali Ela

Le diocèse de Badulla se situe dans l’une des régions les plus pauvres et les plus abandonnées de l’île du Sri Lanka. L’Église n’a ici aucune source de revenu, et près de 45 ans après son érection, ce diocèse dépend encore presque exclusivement de l’aide de l’étranger.

Les catholiques ne représentent ici qu’une infime minorité. La plupart des gens vivent en travaillant dans des plantations de thé. Les fidèles ne sont pas en mesure de financer l’entretien des paroisses ni les moyens de subsistance des prêtres, sans parler des autres institutions de l’Église.

Dans le diocèse, l’Église catholique gère également une maison de retraite pour les personnes âgées nécessiteuses qui n’ont personne pour s’occuper d’elles. Ses pensionnaires sont pris en charge avec amour par des religieuses. Cependant, ils ne peuvent rien payer pour les soins.

Ce foyer est pris en charge par le diocèse. Les factures d’électricité sont un lourd fardeau. L’électricité coûtant cher, la cuisine se fait au feu de bois, et pour le ménage et l’entretien il faut largement renoncer aux appareils électriques qui rendraient beaucoup de choses plus faciles et plus hygiéniques.

C’est pourquoi l’évêque a demandé à être aidé pour l’acquisition d’une installation solaire qui permettra d’alimenter le foyer en électricité à moindres frais. Nous avons promis de l’aider avec 7.000 euros.

Bolivie : construction de deux chapelles
ACN-20160719-43707

Coroico est une petite ville de l’ouest de la Bolivie. Elle se situe à environ 97 kilomètres de la capitale La Paz, à plus de 1.700 mètres d’altitude, dans une zone rurale au climat subtropical. On y cultive surtout le café et le coca, mais dans une moindre mesure aussi le maïs, l’ananas, etc. Cependant, c’est surtout l’élevage de porcs et de volailles qui offre des perspectives économiques.

La paroisse Saint Pierre et Saint Paul, située à Coroico, couvre non seulement le territoire de cette petite ville, mais aussi les villages de la campagne environnante. 145 localités appartiennent à la paroisse. Environ 80 pourcents des habitants sont catholiques. Quatre prêtres, 50 catéchistes et un diacre ont la charge des fidèles.

Dans deux des localités, des chapelles vont être construites afin que les gens s’identifient davantage à l’Église et renforcent leur foi. Par ailleurs, un plus grand nombre d’enfants auront accès aux sacrements.

L’une des localités s’appelle Marquiriwi. Le village se situe à 50 kilomètres du siège de la paroisse et a une population de 600 habitants. Un prêtre y vient régulièrement pour célébrer la messe et administrer les sacrements. La deuxième localité est Chiquiña. Elle se trouve à 20 kilomètres de Coroico et compte 400 habitants. Elle a trois temples protestants, mais les catholiques ne disposent d’aucun lieu de culte. Ils vont à la messe, aux prières ou à la catéchèse dans un centre social ou en plein air. Cette situation n’est pas acceptable à long terme et risque de miner la foi catholique.

L’AED va fournir une aide de 18.200 euros pour la construction de deux chapelles.

Brésil : remplacement de l’installation électrique d’un couvent de Clarisses
Restauration of the monastery Nazaré of the clarissian sisters in Lages

Sainte Claire était profondément pénétrée par les idéaux de son directeur spirituel et compagnon de route Saint François d’Assise. Quand elle quitta secrètement en 1212 la maison de sa famille de la noblesse, elle choisit de vivre dans une extrême pauvreté, en imitant le Christ sans aucun compromis. Sa famille, mise devant le fait accompli, fut horrifiée : même si à cette époque-là il n’était pas rare que les jeunes filles entrent au couvent, une jeune femme de famille noble aurait normalement mené une vie conforme à sa position sociale, même dans une communauté religieuse. Choisir une vie d’une grande misère était quelque chose de nouveau et d’inconnu. D’autres jeunes femmes se joignirent bientôt à elle. L’ordre des Clarisses qu’elle venait ainsi de fonder a comme particularité que non seulement les sœurs renoncent aux biens de ce monde, mais aussi la communauté elle-même est pauvre et ne possède rien.

Encore aujourd’hui, il y a des sœurs qui vivent l’idéal de Sainte Claire dans de nombreux pays. Elles se consacrent surtout à l’adoration perpétuelle du Saint-Sacrement devant l’autel.

Des religieuses clarisses se sont installées il y a quatre ans dans le diocèse de Lage, dans le sud du Brésil. Mgr. Irineu Andreassa les appelle une « bénédiction » pour son diocèse. Leur présence, leurs prières, ainsi que les conseils qu’elles donnent aux gens qui frappent à leur porte pour leur demander de l’aide ont de l’importance pour lui.

Ces religieuses, qui sont maintenant au nombre de onze, ont cependant maintenant un problème : la maison dans laquelle elles vivent a été construite il y a près de 40 ans, mais aucune réparation n’y a été effectuée depuis lors. Il y aurait beaucoup à faire, mais leur plus gros problème est le mauvais état des installations électriques qui peuvent à tout moment provoquer un incendie. Le danger est grand, et il faut y remédier dès que possible. Mais étant donné que la communauté est pauvre, les sœurs ne peuvent pas réunir les ressources nécessaires. C’est pourquoi elles nous ont demandé de l’aide, et nous voudrions les soutenir avec 6.250 euros.

Russie : aide à la formation pour les séminaristes de Stavropol
Training aid to 118 students at the seminary in Stavropol for 2014-2015

La ville de Stavropol, dans le nord du Caucase, compte actuellement environ 370.000 habitants. Elle a été fondée en 1777 comme l’une des dix forteresses destinées à protéger la frontière méridionale de l’Empire russe. À cette époque il était d’usage, en Russie, de donner des noms grecs aux nouvelles villes. Le nom « Stavropol » signifie « Ville de la Croix ». La ville est aussi appelée « Porte d’entrée du Caucase ».

183 jeunes hommes se préparent au sacerdoce au séminaire orthodoxe de Stavropol. l’AED est déjà liée depuis longtemps au séminaire, et comme à maints autres endroits, il y a ici aussi des liens étroits d’amitié entre catholiques et orthodoxes. Le soutien aux futurs prêtres orthodoxes est également favorable aux catholiques de Russie, parce qu’en raison de leur situation de minorité, les prêtres orthodoxes qui se montrent amicaux envers les catholiques et entretiennent des contacts positifs avec l’Église catholique peuvent devenir de précieux auxiliaires pour les communautés catholiques. Cela a déjà lieu à de nombreux endroits, et de plus en plus d’initiatives conjointes sont lancées.

Le séminaire de Stavropol a été fondé en 1846. Pendant la période soviétique, il n’a été ouvert qu’entre 1946 et 1960, et sinon il est resté fermé depuis 1920. Ce n’est qu’en 1988 qu’il a été rouvert, d’abord en tant qu’école spirituelle, avant de recevoir en 1990 le statut de grand séminaire. La situation y est particulièrement difficile. En raison de la proximité géographique des républiques « troublées » de Tchétchénie, d’Ingouchie et du Daghestan, la situation est explosive dans toute la région. Les conséquences de la guerre tchétchène et des conflits intra-islamiques entre modérés et extrémistes sous influence wahhabite, qui s’installent sur place au moyen du terrorisme, conduisent à une émigration constante des russes qui quittent même de plus en plus le sud des régions ethniquement russes, autour de Stavropol. Cela signifie un affaiblissement de la présence de l’Église russe. D’anciens villages chrétiens deviennent musulmans, et il y a de plus en plus de mosquées. Compte tenu de ces évolutions, l’Église orthodoxe dans le Caucase est confrontée à des défis particuliers qui doivent être pris en compte dans la formation du clergé. C’est pourquoi les séminaristes de Stavropol étudient aussi l’Islam, depuis plusieurs années, à la demande du Patriarche de Moscou. Au séminaire, il y a aussi la possibilité d’apprendre la langue arabe. Mais la bibliothèque, qui a reçu l’aide de l’AED pour son installation, contient aussi des ouvrages de théologie catholique. En plus de leur formation académique, les séminaristes ont aussi la charge de personnes âgées, de handicapés et d’orphelins afin d’acquérir une expérience pratique. Cela fait désormais fermement partie de la formation sacerdotale, et pas seulement à Stavropol.

L’AED contribue régulièrement à la formation des futurs prêtres de ce séminaire, et soutient cette année aussi chaque séminariste avec 300 euros, ce qui représente au total 54.900 euros pour les 183 séminaristes.

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Grâce à vous !
Ukraine : les frères albertains vous remercient pour l’aide à la rénovation de leur maison
ACN trip to Ukraine in June 2015

Les frères albertains de Zaporyzhya se réjouissent d’avoir pu rénover leur maison. Nos bienfaiteurs leur ont offert 30.000 euros pour rénover leur chauffage, isoler thermiquement leur maison, déshumidifier les murs, et pouvoir faire encore d’autres travaux urgents. Frère Wieslaw écrit : « Que Dieu vous bénisse ! Grâce à votre aide, nous avons pu faire beaucoup, et l’achèvement des travaux de rénovation est en vue ».

Les deux frères albertains polonais, qui ont entretemps été rejoints par deux jeunes postulants, ne sont pas les seuls à vivre dans cette maison, car elle offre aussi un toit aux sans-abri. Ils sont pris en charge et accompagnés par des conseils et des gestes concrets, sur leur chemin du retour à une vie normale. Jusqu’à 26 sans-abri peuvent vivre ici avec les religieux. En hiver, il y a même souvent 40 hommes qui trouvent refuge ici. Certains de ces hommes ont activement contribué à la rénovation.

Les frères albertains organisent aussi une soupe populaire à côté de la cathédrale de la ville, où ils nourrissent tous les jours bon nombre de nécessiteux. Beaucoup d’entre eux sont des retraités qui, sans cette aide, ne pourraient pas s’offrir un repas chaud, compte tenu de la hausse des prix.

Devant leur maison, les frères ont installé une petite chapelle mariale avec une statue de Notre-Dame de Fatima qui est éclairée la nuit. Il n’y a pas d’église dans la cité dans laquelle ils ont leur maison, mais des passants s’arrêtent souvent devant la petite chapelle, et s’agenouillent même parfois pour prier. Les frères s’en réjouissent tout particulièrement. Un grand merci à tous les bienfaiteurs qui les ont aidés ! 

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