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L’AED est une fondation pontificale, fondée en 1947 dans un esprit de réconciliation. Elle soutient les chrétiens partout dans le monde, là où ils sont confrontés aux persécutions et difficultés matérielles.

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23 pays donateurs composent l'organisation internationale l'Aide à l'Église en Détresse (Aid to the Church in Need, ACN). Ils apportent un soutien financier, matériel et spirituel à plus de 140 pays dans le besoin.

Je m'appelle Kristin Guri, et je fait mes études au séminaire diocésain de Redemptoris Mater à Lezhë, en Albanie. Je suis en troisième année de théologie à la faculté de philosophie et théologie, de la La Mère de Bon Conseil a Shkodra. J'ai 22 ans et je suis albanais.

Je suis né a Gurï,ï Zi , une petite ville à Shkodra, dans le nord de l'Albanie. Je suis le deuxième d'une fratrie de 4 enfants. Quand j'étais jeune j'étais plutôt renfermé et timide, et j'avais du mal à aller vers les autres et surtout vers mon père qui avait une forte personnalité. Je voulais lui montrer que j'étais un enfant sage, et que je faisais tout pour réussir.

Le Seigneur est apparu dans ma vie quand j'avais 14 ans, et j'ai commencé à suivre des cours de catéchisme dans ma paroisse. C'était une rencontre extraordinaire avec Dieu. Pour la première fois, j'ai senti que Dieu m'aimait tel que j'étais avec mes problèmes et mes péchés. Au début, je ne comprenais pas grand chose; mais j'ai persisté car c'était un moyen pour m'éloigner de la maison et de mon père car a l'époque nos relations étaient très difficiles.

A peu près un an plus tard, mes parents ont aussi trouvé le chemin de la foi et je me suis retrouvé dans le même groupe neo-catechumène que mon père dans ma paroisse. Au départ cela m'a fait souffrir, mais je suis rendu compte que Notre Seigneur nous avec mis sur un chemin de réconciliation.

Pendant une retraite le Seigneur m'a inspiré avec un verset de Mathieu 10, 39 "celui qui voudra garder sa vie la perdra; mais celui qui perdra sa vie pour moi la retrouvera". Grâce à ce verset j'ai compris que pour être chrétien, on doit "mourir".

Après trois années d'échanges avec mes catéchistes et inspiré par notre Seigneur pendant la Journée Mondiale de la Jeunesse en 2016 à Cracovie, j'ai pris la décision d'entrer au séminaire. J'ai eu beaucoup de difficultés à faire cette démarche après avoir terminé l'école parce que je savais que ma vie sera complètement changé : mes études, la vie que j'avais envisagée, une famille.... j'ai un peu résisté pour pouvoir faire des études de physique.

Grâce aux catéchistes, je comprenais comment notre Seigneur montrait son amour pour moi, qu'il me laissait un libre choix, c'était à moi de décider ce que je voulais faire de ma vie, je n'avais jamais eu une telle expérience. Avec une liberté totale, j'ai décidé de rentrer au séminaire et de de tout laissé derrière moi, mon école, ma famille, ma petite amie, et plus encore, pour l'amour de l'évangélisation.

Au séminaire j'ai compris que notre Seigneur me soutenait et il continue bien que par moment je me sente faible. Pendant ces 5 années au séminaire notre Seigneur m'a donné la possibilité grâce à mes catéchistes et ma communauté de me réconcilier avec mon père et avec mon histoire. 'j'ai compris comme c'est magnifique de donner sa vie pour le Christ, car j'ai connu une immense joie, et une liberté que je n'avais jamais ressentie dans ma vie auparavant. Comme c'est formidable de pouvoir dire au Seigneur " me voici, que Votre volonté soit faite!" PRIEZ POUR MOI.

KRISTEN GURI fait parti des 20 séminaristes qui sont soutenu dans leur formation sacerdotale par l'ACN en Albanie.

Mathieu 10, 39 "celui qui voudra garder sa vie la perdra; mais celui qui perdra sa vie pour moi la retrouvera".

Albanie – Kristin Guri
Séminaristes

Michael Nnadi était un jeune séminariste de 18 ans enlevé par des criminels au Séminaire du Bon Berger dans la ville de Kaduna, au nord du Nigeria, avec trois autres étudiants le 8 janvier 2020.

Les kidnappeurs ont escaladé la clôture qui entoure la résidence et sont entrés dans le bâtiment. Ils ont tiré des coups de feu, volé quelques objets de valeur et emmené quatre séminaristes. Alors que trois de ses compagnons, originaires de diocèses du nord du Nigeria, ont été libérés, le corps sans vie de Michael Nnadi a été retrouvé au bord d'une route le samedi 1er février 2020.

Deux des autres séminaristes kidnappés avaient été libérés le 31 janvier. Michael était le dernier encore retenu en captivité car les ravisseurs avaient déjà libéré l'un des autres étudiants, qui souffrait de graves problèmes de santé, deux semaines auparavant. Les enlèvements sont devenus une arme courante pour les criminels et les terroristes dans l'État de Kaduna.

L'homme qui prétend avoir assassiné Michael Nnadi est actuellement en prison et a avoué avoir tué le jeune séminariste parce qu'il ne cessait de prêcher la foi chrétienne pendant sa captivité. "Il n'a cessé de proclamer l'Évangile de Jésus-Christ" et lui a dit directement qu'il serait perdu s'il ne changeait pas ses "mauvaises habitudes".

 Depuis le jour même où Michael Nnadi a été kidnappé, avec trois collègues, il n'a pas laissé un instant de répit au chef des criminels, car il a insisté pour lui prêcher l'Évangile. Selon des sources locales, le chef des kidnappeurs n'a pas aimé voir un tel courage, et a donc choisi de le faire taire.

Le meurtre de Nnadi s'inscrit dans une longue liste d'attaques et de crimes contre les chrétiens au Nigeria ces dernières années. Dans une lettre aux catholiques nigérians publiée le mercredi des Cendres 2020, l'archevêque Augustine Obiora Akubeze, de l'archidiocèse de Benin City, a demandé aux catholiques de s'habiller en noir, par solidarité avec les victimes, et de prier, en réponse aux exécutions "répétées" de chrétiens par Boko Haram, et aux enlèvements "incessants" par des gangs criminelles.

L'un des professeurs du séminaire de Kaduna a déclaré à la fondation ACN que : "Michael était un jeune séminariste talentueux. Il a été élevé par sa grand-mère car il était orphelin. Quelques semaines seulement auparavant, après une année de préparation spirituelle, il avait solennellement revêtu sa soutane. Il semblerait que son seul crime ait été son désir de servir Dieu. Les forces de sécurité et le gouvernement ont été incapables de le protéger. Repose en paix, Michael".

Prions pour tous les séminaristes qui vivent dans des régions dominées par la violence, la criminalité et la persécution religieuse, que ce soit au Nigeria ou dans d'autres parties du monde.

« Prêche la parole et insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. » (II Tm 4, 2)

Nigeria – Michael Nnadi
Séminaristes

« La foi et une bonne organisation peuvent déplacer des montagnes. »

Philipp Ozores
Secrétaire général de l'AED international

Je m'appelle Abraham. Je suis étudiant à l'Université du Séminaire Saint Jean Paul II, à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Je crois que ma vocation remonte à la première fois où je suis allé avec ma grand-mère déposer des fleurs dans une église. Il y a eu aussi un deuxième moment qui m'a motivé à devenir prêtre, c'était une ordination dans ma paroisse. Grâce à ce grand événement, j'ai commencé à penser vivre comme un prêtre, ou du moins aussi près que possible.

Mes parents ont huit enfants, six garçons et deux filles, et ils étaient tous ravis de me voir vouloir devenir prêtre. Mon père a toujours dit que chacun de ses enfants était libre de décider ce qu'il voulait faire de sa vie, il a été impressionné par ma décision et a dit qu'il me soutiendrait jusqu'au bout. J'ai décidé de consacrer ma vie à Dieu et à la mission d'évangélisation.

Il est difficile de dire ce que j'apporte au peuple de Dieu dans mon travail pastoral, mais je participe aux activités pastorales, je donne des conseils et j'explique la doctrine de l'Église catholique.

Au cours de notre parcours, nous rencontrons de nombreuses difficultés, parfois liées aux exigences et aux demandes de notre formation. Parfois, il s'agit plutôt des personnes avec lesquelles nous devons vivre. Malgré cela, le plus grand obstacle est le manque de moyens financiers pour obtenir les outils nécessaires à notre formation.

Notre pays est confronté à de nombreux problèmes. L'Eglise est là pour aider les gens.

Priez pour les vocations dans notre pays, afin que nous puissions continuer à guider et à soutenir notre peuple.

600 séminaristes en République démocratique du Congo peuvent continuer leur formation grâce à l’aide qu’ils reçoivent de l’AED

« Il y a diversité de dons, mais le même Esprit; diversité de ministères, mais le même Seigneur »; (I Cor 12, 4-5)

République démocratique du Congo – Abraham
Séminaristes

Je m’appelle Tadey Volodomyr Kherovych et je suis diacre au monastère Basilien de Saint Pierre et Saint Paul, à Drogobych. Tadey est le nom qu’on m’a donné au monastère en signe de renaissance au sein d’une nouvelle vie spirituelle. J’ai 24 ans, et je suis le benjamin d’une fratrie de trois.

Quand mes frères et moi étions petits, nous disions tous que nous deviendrions prêtres. Nous faisions des mises en scènes de la Liturgie Divine à la maison, et c’était très amusant. A l’âge de 5 ans, je suis devenu enfant de chœur et cela m’a donné l’occasion de me familiariser avec la vie de l’Eglise et les moines basiliens. J’étais au lycée quand je me suis décidé à suivre une vie monastique. Après le collège, je suis allé à Krekhiv où tous les candidats à la vie monastique doivent se rendre en premier. Je suis en train de finir ma sixième année au séminaire de Yosyph Velyamyn-Rutskyi, à Brukhoychi.

Notre vie ici est très active, et emplie de tâches intéressantes. Nous devons trouver un équilibre entre la prière, les études, le travail et les loisirs. Pendant la semaine, j’ai également la charge de faire le ménage dans une partie du séminaire. Par exemple, avant cela j’étais Directeur spirituel pour les enfants de chœurs, mais maintenant je fais le catéchisme de la Parole de Dieu pour ceux qui viennent au monastère.  Je suis aussi le directeur d’un chœur appelé « Diesis ». Pendant 2 ans, avant le COVID, nous partions en représentations partout en Ukraine.

Beaucoup de gens voient la vie comme un problème énorme, et c’est une grande joie de pouvoir leur parler et les écouter, entendre leur douleur et leurs souffrances. J’essaye de garder en tête tous ceux qui ont besoin du soutien de Dieu, et je suis reconnaissant envers mes pères spirituels pour leur soutien sur mon chemin de vie monastique.

Soyez emplis de la Grâce de Dieu, qui nous libère du mal et qui est un océan d’amour et de beauté ! En communion de prière !

Plus de 800 séminaristes reçoivent l’aide de l’AED en Ukraine.

Ukraine – Tadey Volodomyr Kherovych
Séminaristes

Je m'appelle Edtraud Eddy Haule. J'ai 26 ans et je suis originaire de Ludewa, dans le diocèse de Njombe, en Tanzanie. Ma langue maternelle est le kikisi, mais je parle aussi le kiswahili et l'anglais.

Je suis en troisième année de théologie au séminaire de St Augustin, à Peramiho. J'ai quatre frères et une sœur. Mon père était directeur d'école, mais il est à la retraite. Mais avant cela, il a été séminariste, donc il sait ce que signifie la vocation.

Depuis que j'ai commencé à dire que je voulais être prêtre, il m'a toujours soutenu. Je me souviens que lorsque j'étais à l'école primaire, j'aimais me lever tôt chaque jour pour aller à la messe du matin, où je servais comme enfant de chœur. Ma mère a toujours insisté sur la prière, et ils continuent tous deux à m'encourager dans la voie du sacerdoce. La raison principale de ma vocation est de suivre Dieu, qui donne un sens à tout ce que je fais, et d'annoncer l'œuvre de salut du Christ pour tous les hommes, à travers le ministère de la prêtrise.

Actuellement, mes tâches pastorales consistent à donner des catéchèses aux travailleurs du séminaire, des écoles primaires voisines et de l'école d'infirmières de Peramiho. Nous ne nous préoccupons pas seulement du bien-être matériel du personnel du séminaire, mais aussi de sa croissance spirituelle. Nous leur faisons ce cadeau d'une croissance holistique parce que les Hommes ont besoin de plus qu'une simple éducation séculaire : ils ont aussi besoin d'une formation religieuse qui leur permette de vivre une vie morale. formation religieuse qui leur permet de vivre une vie moralement saine, ce qui est indispensable pour la croissance intégrale de la société.

Il n'est pas facile de s'adapter à une nouvelle vie de séminariste. Lorsque nous entrons au séminaire, nous sommes séparés de nos amis proches, et il y a parfois une période de solitude. L'autre problème est d'ordre financier : en raison du manque de financement, les séminaristes doivent lutter durement pour couvrir les coûts de tout ce dont ils ont besoin pour leur formation.

Notre société pluraliste a de nombreux besoins et défis auxquels il faut répondre. qu'il faut relever. Par notre travail pastoral, nous pouvons aider les gens à apprendre à connaître Dieu, qui donne un sens à notre vie.

Par la Parole de Dieu, nous partageons et offrons la guérison et le soutien au milieu des crises politiques, sociales ou économiques qui affectent notre vie. crises politiques, sociales ou économiques qui affectent notre peuple.

Je pense que le séminaire est un terrain d'entraînement pour nous aider à devenir "d'autres Christs", comme les Apôtres, qui ont été formés par Jésus lui-même pendant trois ans, avant son Ascension. lui-même pendant trois ans, avant son Ascension au Ciel.

En Tanzanie, les séminaristes comme Edtraud Eddy Haule peuvent se former pour devenir prêtres grâce au soutien financier de l'AED.

Tanzanie – Edtraud Eddy Haule
Séminaristes

Jean Claude Barack Abiritseni Fiston est né dans la région du Lac Kivu, ou le climat est doux et les montagnes sont couvertes d'une verdure luxuriante, mais le danger est toujours présent. Le danger ne vient pas seulement du volcan actif , le Nyiragongo, qui domine sa ville natale de Goma, mais aussi des milices meurtrières qui continuent à terroriser cette région de la République du Congo , un pays béni avec des ressources naturelles d'une grande richesse, mais souffrant d'un conflit sans fin qui provoque une pauvreté très répandue.


Jean-Claude a des bons souvenirs de son enfance avec ses huit frères et une sœur. Sa mère avait une petite entreprise et son père travaillait pour le Ministère de la Santé. Il se rappelle " Nous étions entouré par une pauvreté extrême, alors a côté de ça, même si nous n'avions pas une vie très opulente, il nous semblait que nous étions plutôt très à l'aise.
"Je suis né dans une famille très pratiquante, et j'étais baptisé à l'âge de 5 ans".

Il était très impressionné par les prêtres missionnaires qui servaient sa communauté. Dès que c'était possible, il est devenu servant d'autel. Ses parents ont fait des très grands sacrifices pour élever leurs enfants. Il insiste sur le fait qu'ils sont toujours en vie, ce qui dit beaucoup sur le monde dans lequel ils vivaient. "Je les appelle : héros, pour les dons qu'ils nous ont transmis, et les sacrifices qu'ils ont fait pour notre famille, afin que nous ayons de quoi manger, une éducation, et tout ce qu'il nous fallait pour vivre". "J'étais déjà inscrit a l'Université pour faire des études de médecine quand j'ai reçu une lettre d'acceptation pour rentrer au séminaire. Je ne savais pas quoi faire. Avant l'arrivée de cette lettre tout me semblait clair, mais dès l'arrivée de cette lettre, tout a changé et j'ai commencé à me poser des questions". Il était partagé entre le désir de servir sa communauté en tant que médecin d'une part et d'autre part en tant que prêtre mais c'est le deuxième possibilité qui l'a emporté. Il sentait que en tant que prêtre il pourrait apporter plus que la médecine a ceux qui avait besoin d'aide. " Je voulais servir le Christ en proclamant la Bonne Nouvelle, l'Evangile qui donne la joie, et surtout dans un environnement ou il y a beaucoup de gens qui souffrent et vivent dans une misère extrême. Mais aussi de l'espoir. Je vais devenir prêtre pour que je puisse apporter de la consolation à ceux qui souffrent, d'administrer les sacrements, et de donner l 'espoir a ceux qui ont tout perdus ; ceci est mon plus grand objectif. "Quelle merveille de pouvoir amener des âmes a Dieu et d'annoncer les merveilles de celui qui nous a créé. C'est le meilleur choix que j'ai jamais fait".
Nous avons besoin de nos bienfaiteurs. Sans ce soutien nous aurions de grosses difficultés pour terminer chaque année académique, et notre formation. Nous sommes très reconnaissants a nos bienfaiteurs, et a ACN, pour ce qu'ils font déjà, et nous espérons qu'ils continuent a nous soutenir et nos séminaristes, pour la gloire de Dieu" dit Jean-
Claude.


La formation de Jean-Claude Barack, ainsi que d'approximativement 600 séminaristes dans la République Démocratique du Congo est possible grâce au soutien financier du ACN.


Simon Pierre lui répondit: "Seigneur, à qui irions nous? Tu as les paroles qui donnent la vie
éternelle" (Jn 6, 68)

République démocratique du Congo – Jean Claude Barack Abiritseni Fiston
Séminaristes

Je m'appelle Elie Abu Younes, j'ai grandi dans une ville chrétienne dans la très belle vallée de la Bekaa au Liban. J'ai des souvenirs très heureux de mon enfance , une ambiance familiale formidable, et une vie centrée sur l'église. J'ai grandi dans une famille très chrétienne, engagée dans l'église et centrée sur la Liturgie Divine.

Mes parents m'ont encouragé à participer aux groupes de jeunesse chrétienne et j'ai vécu une vie imprégnée par la foi jusqu'à mon entrée à l'université de Beyrouth. J'ai fait des études d'optométrie, et j'ai découvert une nouvelle passion. Au début je ne connaissais pas grand chose à ce métier , mais j'ai adoré mes études. J'ai travaillé pendant trois ans après mes études, et bien que cela a très bien marché, je sentais en moi un vide que je n'arrivais pas a combler.

Il y avait une manque dans ma vie : Serait-ce un appel au sacerdoce ? La pensée a traversé mon esprit mais cela m'a fait tellement peur, que j'ai réagi de manière négative : j'ai fui, et pendant deux à trois ans je me suis éloigné de Notre Seigneur. Je n'allait plus à l'église et j'ai même arrêté de prier. Pendant ces années là j'ai tenté de trouver du bonheur n'importe comment mais rien n'a marché. Le vide en moi a grandi de plus en plus. Cependant, Dieu a fait preuve de plus de persistance que moi. Quand la pandémie a commencé, le travail s'est arrêté et je suis rentré chez moi. Comme beaucoup d'autres j'ai passé le temps en regardant des films. Je regardais un film sur le Pape François et la démission du Pape Benoit XVI, et j'ai commencé à ressentir des sentiments étranges. Je suis alors allé discuter avec un prêtre et il m'a encouragé d'entrer au séminaire.

Je me suis rappelé alors comme j'avais été heureux quand j'étais proche de Jésus pendant mon enfance et mon adolescence. A l'époque j'étais comblé. Cela m'a fait penser pourquoi je ne marcherai pas à nouveau avec Jésus et me demander sur ce qu'il veut pour moi? Je serai peut-être heureux avec lui ? Il n'y a pas de bonheur sans notre Seigneur.

Je lui ai dit "Votre Volonté sera faite, pas la mienne, ma volonté est la Votre". Le sentiment d'être comblé, et d'avoir trouvé encore une fois son chemin, n'efface pas tous les problèmes, et malheureusement le Liban a actuellement beaucoup de problèmes. Une inflation galopante, un chômage très élevé et la corruption politique ont rendu la vie
extrêmement difficile pour tous les Libanais. Il faut dépenser la moitié d'un mois de salaire pour mettre de l'essence dans sa voiture si on a la chance d'avoir un travail, et il reste peu d'argent pour le loyer et le chauffage.

Beaucoup de Libanais ont quitté le pays pour fuir la pauvreté, mais ceux qui restent dans le pays de leurs ancêtres ont besoin de soutien spirituel.

Les gens ont besoin de prêtre pour les soutenir et de continuer à vivre dans le pays. Si le prêtre reste avec ses ouailles, l'église restera au Liban. Nos parents ne peuvent pas nous aider dans ce contexte économique, donc nous avons besoin de votre soutien., et nous avons besoin de vos prières.

Priez s'il vous plaît dans cette période difficile pour les séminaristes au Liban.

L'Eparchie Maronite de Baalbek Deir El Ahmar, au Liban reçoivent des fonds d'AED pour soutenir la formation de 8 séminaristes.

Liban – Elie Abu Younes
Séminaristes

Mon nom est Belem Constantin et je fais des études de théologie au séminaire de St Jean. Mes parents étaient catéchistes et responsables pendant plusieurs années de tâches pastorales, et quand ils ont pris leur retraite, ils sont retournés chez eux à Souria, où ils ont travaillé comme fermiers et mais ils ont continué à être témoins de leur foi.

Nous avons du fuir notre ville quand des terroristes ont commencé à massacrer des chrétiens et les chefs de notre communauté. Nous nous sommes installés d'abord à Kongoussi, en laissant derrière nous, nos chèvres, nos cochons, nos provisions, et tout ce qu'on avait à Souria.

Avec le flot de réfugiés, la ville était surpeuplée et donc mes parents n'ont pas pu inscrire mes jeunes frères et sœurs a l'école secondaire. Nous avons du partir pour Boulonga pour trouver du travail et une école pour les plus jeunes de la famille.

Je suis retourné au séminaire de Ouagadougou pour continuer mes études, mais comme j'étais l'aîné de la famille, je m'inquiétais beaucoup pour eux. L'idée de renoncer a mon engagement de suivre le Christ ne m'a pas traversé l'esprit, mais mes préoccupations pour ma famille rendait ma vie au séminaire très difficile. C'était a ce moment là que l'ACN est intervenue pour m'aider. Grâce à leur soutien j'ai pu payer mon année d'étude au séminaire. Quand je pars en vacances, j'assiste à la préparation des enfants déplacés a Boulonga, aux sacrements, et je m'occupe aussi de notre petit champ de maïs.

Nous avons tous souffert à un moment ou un autre dans notre vie. Dans le contexte actuel d'insécurité et d'instabilité dans lequel nous vivons, la souffrance fait partie de notre vie quotidienne. La violence terroriste continue à augmenter, et nous entendons parler de temps en temps de massacres de populations innocentes. Beaucoup de gens ont été forcé à fuir leurs villes et villages Nos églises sont saccagées et profanées , le personnel pastoral et les chrétiens sont kidnappés ou assassinés. Le danger est partout présent dans notre pays et nous vivons dans la peur.

Pourquoi tout cette souffrance? Qu'est-ce que nous avons fait pour subir ces malheurs? Jésus Christ a crié "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi vous m'avez abandonné ?" Dieu nous a donné le Christ crucifié pour partager notre souffrance. Il souffre avec nous et pour nous.

C'est notre Dieu qui souffre de nos douleurs, il pleure avec nos larmes et est mort sur la croix pour nous, Offrons nos larmes pour lui. Il saura les sécher. Il saura les comprendre. Que ses blessures et sa souffrance renforcent notre foi, nous donne la force de persévérer, et nous donne la grâce de la Paix. Amen!

Prions pour tous ceux qui se préparent à guérir les blessures de leur peuple, surtout celles qui affligent l'âme et l'esprit, qu'ils soient une source de consolation et de force pour les fidèles.

Priez pour le Burkina Faso.

Il y a a peu près 200 séminaristes qui sont soutenu par l'AED en Burkina Faso.

" Et je prendrai soin de vous comme une mère le fait pour l'enfant qu'elle allaite, qu'elle porte sur la hanche et cajole sur ses genoux. Oui comme une mère qui console son enfant, moi aussi je vous consolerai, et ce sera à Jérusalem!" (Es 66, 12-13)

Burkina Faso – Belem Constantin
Séminaristes

Tombe avait sept ans quand son père a du annoncer à lui et sa famille qu'ils devaient quitter leur maison car ils étaient en danger. Après presque quinze jours de marche à travers la brousse, ils sont arrivés dans la République Centrafricaine. La famille de Tombe a atteint le camp de réfugiés de Mboki. "A l'époque nous avons vécu près de l'église et de l'école catholique. Je regardais les prêtres travailler, y compris l'évêque de Tombura-Yambio, Monseigneur Eduardo Kussala, par exemple et je pensais " je veux être comme eux".

Tombe a écrit une lettre en demandant à être reçu au séminaire pour devenir prêtre. Cependant, il n'avait jamais été a l'école. Quand il avait 15 ans il a été admis a l'école catholique. Après trois ans a l'école dans le camp de réfugiés, on l'a envoyé en Uganda pour terminer ses études secondaires.

"Je me rappelle bien de cette époque là. Nous étions un groupe de garçons. Nous avons marché ensemble jusqu'à la frontière ou un autre prêtre nous attendait. Plus tard, pour continuer ma formation j'ai du aller a Khartoum, au Soudan". Le Soudan et le Sud Soudan ont été séparés en 2003, mais il y toujours une seule conférence des évêques. Tout a changé pour Tombe. Après sa communauté locale du Sud Soudan, le camp de réfugiés en République Centrafricaine et ensuite le pensionnat en Uganda, il était désormais dans un environnement musulman.

"Cette expérience nous a beaucoup appris. C'est a ce moment là que j'ai étudié le philosophie. Mais j'ai du retourner en Uganda pour faire des études de théologie. Je viens de rentrer au Sud Soudan et je serai ordonné diacre dans deux jours. Le chemin a été long. Il y a eu des moment de souffrance ,des épreuves, mais avec l'aide Dieu, je suis retourné pour le servir et servir mon peuple.

Né dans le Sud Soudan, ceci était le parcours de Tombe. Il s'est réfugié en République Centrafricaine, s'est battu pour faire sa formation en Uganda et au Soudan, pour pouvoir servir le peuple du Sud Soudan. Le Sud Soudan est une jeune pays qui a connu une longue guerre et des conflits ethniques et où l'église reste fragile. Il y a peu de prêtres et de religieuses, alors chacun est un trésor pour les fidèles. Il y en a beaucoup qui ont été baptisés et qui ont fait leur première communion dans des camps de réfugiés. Comme Tombe, il y en a beaucoup qui ont eu une formation longue et difficile, ayant vécu dans une misère extrême, fuyant d'un endroit à un autre, subissant les conflits armés dans leur pays.

L'église souffre en Sud Soudan et chaque séminariste est une graine d'espoir.

ACN a récemment soutenu la reconstruction du séminaire Saint Paul, à Khartoum au Soudan aussi bien que la construction d'une bibliothèque et d'un dortoir au séminaire majeur de St Mbaaga en Uganda.

"Seigneur, debout! O Dieu, interviens, n'oublie pas les pauvres" (Ps10,12)

Sud Soudan – Tombe
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