Mercredi 27 mars, le bureau de presse du Saint-Siège a annoncé les dates de la visite du pape François au Mozambique : du 4 au 10 septembre 2019. Le Saint-Père visitera non seulement ce pays qui vient d’être frappé brutalement par le cyclone Idai, mais aussi Madagascar et l’Île Maurice, qui se situent à proximité.

Ce sera la deuxième fois qu’un pape se rendra au Mozambique, après la visite historique de Saint Jean-Paul II en 1988, et c’est avec beaucoup d’impatience que l’Église de ce pays attend cette nouvelle visite papale.

Le Pape à Beira …

Mgr Claudio Dalla Zuanna, archevêque de Beira – dans le centre-est du pays, qui a énormément souffert du cyclone Idai – en a rapidement informé les fidèles de son diocèse ; son communiqué indique notamment que « beaucoup de gens se demandent maintenant si le Pape viendra nous rendre visite à Beira pour nous réconforter. »

Dans la nuit du 14 au 15 mars, le cyclone Idai s’est abattu sur la province de Sofala, au centre du Mozambique, où se trouve un million d’habitants et 25 paroisses. Beira, poumon économique du pays et capitale de cette province, avait été submergée par les inondations et détruite à 90%.

… et Guiúa ?

De nombreux Mozambicains espèrent également que le pape François se rendra également à Guiúa, dans le diocèse d’Inhambane – ce qui semble très peu probable, dans la mesure où cette ville est éloignée de la capitale Maputo, point central de la visite pontificale. A Guiúa s’est déroulé l’un des épisodes les plus violents de la guerre civile (1977-1992) : 23 personnes ont été assassinés la nuit du 22 mars 1992. Venues participer à une formation catéchétique, elles ont été attaquées par les rebelles et torturées. Aujourd’hui, les tombes de ces martyrs, véritable lieu de mémoire, se trouvent derrière le centre pastoral de la paroisse.

« L’étape diocésaine du processus de béatification vient de s’achever en mars », explique Mgr Adriano Langa, évêque d’Inhambane, dans le sud du pays. Des milliers de personnes se rendent chaque année au sanctuaire consacré à Marie, Reine des martyrs, qui est « un mémorial du souvenir de cet événement dramatique du massacre des catéchistes, et un lieu de pèlerinage ». L’attente d’une rapide reconnaissance par le Saint-Siège du martyre des catéchistes de Guiúa « est très grande ».

Malgré les séquelles de la guerre, de la violence et la catastrophe naturelle qui a ravagé le pays, le Mozambique et son Église continuent de faire preuve d’une grande vitalité, et le diocèse d’Inhambane en est un exemple. « Pour la première fois depuis l’ouverture du séminaire, nous comptons 30 futurs prêtres, explique Mgr Langa. Nous n’en avons jamais eu autant auparavant. »

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