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Construction d’une chapelle pour la paroisse de Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta à Boutlbagar (quartier de N’Djamena)

Tchad : une chapelle pour une nouvelle paroisse à N’Djamena

Une nouvelle paroisse vient d’être fondée, consacrée à la bienheureuse et bientôt sainte Mère Teresa. Elle se trouve dans le Boutlbagar, nouveau quartier de N’Djamena, la capitale du Tchad.

Situé en Afrique centrale, le Tchad est un des pays les plus pauvres au monde. Les mosquées y sont très nombreuses, 57% de la population étant de confession musulmane. L’Église catholique quant à elle est encore jeune : ce n’est qu’en 1929 que le premier missionnaire est arrivé et en 1957 que le premier prêtre autochtone a été ordonné. Aujourd’hui, les catholiques représentent environ 8% de la population.

Le Père Jean-Pierre Ningaina, curé de la paroisse Mère Teresa à N’Djamena, se réjouit de voir ses fidèles venir joyeusement et en grand nombre à la messe. Le dimanche, ils sont souvent plus de 2.300 ! Jusqu’à présent, les offices ont lieu à l’extérieur, sous un auvent de fortune.

Mais cette communauté a besoin d’une église, où les fidèles soient tranquilles, puissent rencontrer Dieu dignement et vivre l’adoration eucharistique qui est, pour le Père Ningaina, essentielle dans l’approfondissement de la foi.

La paroisse espère être un jour en mesure de construire une grande église. Dès aujourd’hui, ils prévoient la construction d’une chapelle au cœur de la paroisse, pouvant accueillir 150 fidèles. On y célébrera la messe en semaine et le Saint Sacrement y sera exposé pour l’adoration perpétuelle.
L’AED a promis 7.000 euros. Merci pour votre générosité.

République Démocratique du Congo : Deux cyclomoteurs et huit vélos pour la pastorale de la paroisse Saint Augustin, à Poko

Dans la paroisse Saint-Augustin, à Poko, au nord-est de la République Démocratique du Congo, les prêtres se réjouissent d’avoir reçu deux cyclomoteurs, les catéchistes huit vélos. Nos bienfaiteurs ont offert une aide de 9.600 euros afin qu’ils n’aient plus à passer des heures à marcher.

Les fidèles s’en réjouissent aussi, car ce sont eux qui en profiteront le plus. En effet, les prêtres et les catéchistes pourront désormais se rendre plus souvent jusque dans les villages les plus éloignés. Tous pourront recevoir les sacrements, être instruits dans la foi et participer plus activement à la vie de l’Église.

La paroisse est située dans une zone rurale. Ici, les gens vivent tant bien que mal de ce qu’ils cultivent. Les conflits armés ont encore accru la pauvreté et détruit les infrastructures. Les routes, les ponts, les établissements médicaux, les paroisses… tout est détruit ou endommagé. Mais ce sont surtout les âmes qui ont besoin d’aide et d’assistance. C’est une bénédiction que grâce à l’aide de nos bienfaiteurs, les fidèles puissent désormais être pris en charge plus intensément. Que Dieu vous bénisse !

Liban : un centre pastoral à Maalaka

De plus en plus de chrétiens quittent le Proche-Orient. Cet exode ne touche pas que la Syrie et l’Irak, le Liban aussi est touché. Il n’y a pas si longtemps, c’était le seul pays de la région à être de majorité chrétienne. Aujourd’hui, les chrétiens ne forment plus qu’une minorité en déclin.

La vague d’émigration des chrétiens du Proche-Orient est sans cesse comparée à un « tsunami ». Le patriarche Gregorios III, chef de l’Église gréco-catholique melkite, écrivait en août 2015 dans une lettre ouverte à la jeunesse : « La vague générale d’émigration parmi les jeunes gens, surtout en Syrie, mais aussi au Liban et en Irak, me brise le cœur, me blesse profondément et m’inflige un coup mortel. Quel est l’avenir de l’Église face à un tel tsunami d’émigration ? Qu’adviendra-t-il de notre patrie ? Qu’adviendra-t-il de nos paroisses et institutions religieuses ? »

Au Liban, l’Église tente de répondre à ce « tsunami » par la construction de nouvelles églises et centres paroissiaux, car les gens sont plus susceptibles de rester dans une paroisse où ils se sentent enracinés. Pour la même raison, le travail auprès des enfants et des adolescents est particulièrement important.

À Maalaka, située à 7 kilomètres de Zahlé, non loin de la frontière syro-libanaise, les fidèles melkites catholiques ont construit une nouvelle église, consacrée à Saint André. Depuis dix ans, ils ont récolté de l’argent au prix de grands sacrifices. 650 familles libanaises vivent ici, avec deux ou trois enfants en moyenne. Ces dernières années, 60 familles fuyant la Syrie sont également arrivées. La paroisse compte au total 3.200 personnes, dont plus de la moitié d’enfants et d’adolescents.

Un centre pastoral doit maintenant être construit dans le sous-sol de l’église, afin que la vie paroissiale soit encore plus intense et que les gens aient un endroit pour célébrer et pleurer ensemble. Toutes sortes de célébrations et d’événements y auront lieu : mariages, baptêmes, cérémonies de deuil, catéchèse, rencontres de jeunes, cours et programmes sociaux. Ces locaux ont également de l’importance pour la prise en charge des enfants de réfugiés syriens qui doivent être aidés à s’intégrer à la société libanaise.
L’AED fournit une aide de 50.000 euros pour l’agrandissement du centre pastoral.

Inde : programme pastoral pour l’Année de la Miséricorde

Les pauvres et les plus défavorisés ont une importance particulière pour Mgr. Salvadore Lobo, évêque de Baruipur. Après avoir rencontré Mère Teresa quand il était jeune séminariste, il décida d’aller laver les mourants, comme bénévole, dans son mouroir « Kaligat » à Calcutta. Cette expérience le marqua pour toute sa vie.

Dans son diocèse marqué par la pauvreté, « l’Année Sainte de la Miséricorde » proclamée par le Pape François est célébrée avec une intensité particulière. Mgr Salvadore Lobo a même consacré une église dédiée à la Miséricorde Divine. Celle-ci se trouvant sur une île au milieu d’un fleuve, il a fallu faire trois heures de voiture et une heure de bateau pour arriver sur place. Beaucoup d’endroits sont en effet difficiles d’accès dans son diocèse.

L’évêque tient surtout à ce que les gens intériorisent vraiment le message de la Miséricorde de Dieu. Ainsi, un programme pastoral destiné à faire croître l’esprit d’amour, de paix et de pardon réciproque devra avoir lieu non seulement pendant l’Année de la miséricorde, mais pendant trois ans. Différents cours, ateliers, retraites et rencontres adaptés à différents publics auront lieu.

L’accent est mis sur le travail auprès des enfants. Dans la région, l’Église n’a que peu d’écoles catholiques à elle, si bien que les enfants sont souvent trop peu accompagnés spirituellement. À cela s’ajoute l’influence des médias modernes. Beaucoup d’enfants passent leur temps à regarder la télévision ou à jouer sur l’ordinateur. Ils vont de moins en moins à l’église. Le travail auprès des enfants et des adolescents doit donc être renforcé, afin qu’ils soient enracinés dans la foi.
Il faut aussi des programmes spéciaux pour les femmes. Elles sont en effet rarement soutenues et peu considérées au sein de la société, ce qui leur retire tout amour propre. À cela s’ajoute aussi le fait que les fidèles catholiques soient souvent issus de minorités ethniques, au bas de l’échelle sociale indienne.
Ce sont précisément les personnes particulièrement défavorisées qui doivent ressentir en profondeur que Dieu les aime.
L’AED soutient le programme pastoral du diocèse de Baruipur avec 30.000 euros.


Pérou : une voiture pour les religieuses des Andes

La Congrégation des « Missionnaires de l’Immaculée Vierge Marie et de Sainte Catherine de Sienne » a été fondée en 1914 en Colombie. Sa fondatrice aimait particulièrement les habitants d’Amérique latine issus des groupes ethniques autochtones. Aujourd’hui, les sœurs interviennent dans plus d’une douzaine de pays latino-américains. Elles ont des établissements à Rome et à Madrid et sont également représentées en Afrique.

Au Pérou, les sœurs sont présentes depuis 50 ans dans le diocèse d’Abancay. Dans cette région de la Cordillère des Andes, les religieuses s’occupent des habitants de 49 villages, difficiles d’accès pour la plupart. Dans certaines de ces localités, un bus ne vient qu’une fois par semaine : il part le lundi entre deux et quatre heures du matin et ne rentre que le vendredi. Après avoir pris ces bus, les sœurs devaient encore faire des heures de marche à pied pour atteindre de nouveaux villages. Autrefois, elles se déplaçaient même souvent à cheval.

Les sœurs ont donc demandé à L’AED de les aider à acheter un véhicule qui soit adapté à la situation catastrophique des routes. Nos bienfaiteurs ont fait don de 1.500 euros pour les aider. Elles ont désormais une voiture et peuvent rendre visite beaucoup plus souvent aux habitants de ces villages. Les sœurs remercient tous les bienfaiteurs du fond du cœur !

Brésil : Aide à l’acquisition de nouveaux livres pour la bibliothèque du séminaire de Diamantina

Le nom de la ville de Diamantina, dans l’État fédéral de Minas Gerais, n’a pas été choisi par hasard : des diamants y ont été trouvés au XVIIe siècle, pour la première fois en dehors d’Asie. Comme partout dans le monde, cela n’a rendu riches que quelques rares chanceux. Quelques hommes essayent encore de gagner leur vie, pour leur famille, grâce à la prospection de diamants. Bien qu’ils ne soient plus des esclaves comme leurs ancêtres, leur dur labeur ne leur rapporte pas beaucoup. D’autres font des profits, mais les diamants sont déjà devenus rares dans la région. Afin de tirer du sol quelques-unes de ces pierres tant convoitées, les hommes vivent pendant des mois dans des camps dans les montagnes, tandis que leurs femmes et leurs enfants, souvent nombreux, restent dans le dénuement. Cela désunie les familles et beaucoup d’enfants se sentent abandonnés. Pour le reste, il y a peu de possibilités d’emploi. Rares sont ceux qui profitent du tourisme. Quelques-uns se lancent dans la production artisanale, mais leurs produits se vendent mal. Le sol, très rocheux, convient peu à l’agriculture, et jusqu’à présent l’industrie ne s’est pas notablement implantée.

La ville de Diamantina est également le siège de l’archidiocèse du même nom. L’archevêque sait que de bons prêtres sont nécessaires pour aider les pauvres à vivre une vie digne. Car, comme le dit Jésus Christ dans l’Évangile : « L’homme ne vit pas que de pain ». Dans l’archidiocèse, qui s’étend sur une superficie de 47.000 kilomètres carrés, soit près de la moitié de celle du Portugal, il n’y a pourtant qu’environ 60 prêtres pour 500.000 habitants. Les vocations sont porteuses d’espérance pour l’avenir : plus de 40 jeunes hommes se préparent actuellement au sacerdoce.

Mais le séminaire du diocèse est aussi pauvre que les gens de la région. Les séminaristes n’ont pas les moyens de payer pour leur formation. Ils se rendent utiles au séminaire en nettoyant, en servant à table et en assumant d’autres tâches ménagères. Ils le font volontiers et avec joie, mais il ne s’agit là que d’une petite contribution au fonctionnement du séminaire. À l’heure actuelle, le séminaire a surtout besoin d’aide pour mettre à jour sa bibliothèque. En effet, une bibliothèque bien garnie est l’un des fondements d’une bonne formation des futurs prêtres. Nous aidons le séminaire avec 3.140 euros pour acquérir les livres nécessaires.

Ukraine : une chapelle pour un centre de repos et de retraite spirituelle de Caritas Spes

Près d’un quart de siècle après l’effondrement de l’URSS, les conséquences du communisme se font encore sentir. En Ukraine, beaucoup de gens ressentent un vide intérieur. Ils sont à la recherche de Dieu. Les évêques, prêtres et religieux relatent unanimement que le désir de Dieu se développe et que les gens réclament une véritable catéchèse et une prise en charge pastorale.

Le premier contact avec l’Église se noue souvent au travers d’une charité concrète. La pauvreté dans le pays, qui était déjà grande, s’est aggravée avec la crise dans l’Est. Le revenu moyen mensuel est maintenant de 50 euros, tandis que les prix ne cessent d’augmenter. De plus en plus de gens dépendent de la soupe populaire, de dons de vêtements ou d’une autre aide pratique.

Caritas Spes Ukraine tient plusieurs centres de réadaptation et de repos. Le dernier d’entre eux a ouvert dans le diocèse de Loutsk, à Pulmo. Les enfants issus de familles pauvres ou les orphelins pris en charge par la Caritas peuvent s’y reposer pendant les mois d’été. En hiver, des groupes de prière s’y rassemblent et des familles s’y rencontrent pour faire une retraite spirituelle. Le centre sert au repos et au rétablissement non seulement du corps, mais aussi de l’esprit. Il est également utilisé pour les rassemblements de prêtres et de religieux.

Cependant, le centre de Pulmo n’a pas encore de chapelle, ce qui attriste beaucoup le Président de Caritas Spes, Mgr. Shyrokoradiuk, ainsi que l’évêque local de Loutsk, Mgr. Vitali Skomarovskiyj, ainsi que le directeur de la Caritas de Loutsk, Roman Burnyk. Ils soulignent en effet que « l’église est un signe d’appartenance religieuse qui manifeste l’aspect spirituel des activités du centre ». Actuellement, la salle de catéchèse est utilisée pour la messe, mais elle est trop petite. Il va donc maintenant falloir construire une petite église, qui ressemble de l’extérieur à une église. En effet, la population ukrainienne attache beaucoup d’importance à ce qu’une église ressemble aussi de l’extérieur à un lieu de culte, craignant sinon qu’il ne s’agisse d’une secte. L’AED souhaiterait soutenir la construction avec 10.000 euros.

Russie : frais de déplacement pour les prêtres

Le diocèse de Saint-Joseph est le plus grand au monde : 10 millions de kilomètres carrés, soit presque 20 fois la superficie de la France ! Sur ce territoire immense, une cinquantaine de prêtres s’occupent des 50.000 fidèles catholiques. Les communautés, séparées les unes des autres par plusieurs centaines, voire milliers de kilomètres, sont souvent minuscules, parfois composées d’une seule famille.

Les prêtres doivent donc parcourir de longues distances pour rejoindre leurs fidèles. Il en va de la survie de l’Église dans la région : là où aucun prêtre ne va, les fidèles ne peuvent pas recevoir les sacrements. C’est le début d’un cercle vicieux : la foi de ces chrétiens si isolés ainsi menacée, le nombre de vocations religieuses décline, la prise en charge pastorale de la population s’amenuise, toujours plus de personnes s’éloignent de l’Église…
Parcourir de longues distances implique des dépenses de carburant élevées. Mais chaque déplacement qu’un prêtre ne peut pas faire faute d’argent pour payer l’essence a pour conséquence de laisser les fidèles attendre en vain de pouvoir célébrer la messe, recevoir la communion, faire baptiser leurs enfants ou se marier chrétiennement. Les prêtres de ce diocèse sont tributaires d’une aide de l’étranger pour pouvoir rendre visite à leurs ouailles dispersées et les encourager. L’AED soutient régulièrement leurs voyages pastoraux. Cette année aussi, nous les aidons avec 25.000 euros.

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