Catégorie
Aide d'urgence
Pays
Centrafrique
Date de lancement
novembre 2017

La République centrafricaine est considérée comme le pays le plus pauvres au monde, elle a aussi connu une succession de coups d’État au cours des 57 années qui ont suivi son indépendance. Il est difficile d’avoir une vue d’ensemble de tous les groupes armés. Leurs noms sont variés, mais leurs crimes sont les mêmes partout : ils pillent, brûlent, violent, enlèvent, tuent.

Depuis 2013, le pays est dans un état de quasi guerre civile. Alors que la situation dans la capitale s’est calmée, les autres parties du pays continuent d’être aux mains de groupes rebelles qui entretemps se sont scindés. L’État, qui déjà en temps « normal » n’était pas en mesure d’offrir à la population de nombreuses régions du pays, ne serait-ce qu’un minimum de services dans l’éducation, les soins de santé et le maintien de l’ordre et de la sécurité publique, est maintenant complètement absent. Les représentants des autorités et de la police étaient bien souvent les premiers à se mettre en sécurité face aux rebelles. Seule l’Église est restée.

Beaucoup de prêtres et de religieux ont protégé la population sans défense au péril de leur vie. Un bon nombre d’entre eux ont même été menacés avec des armes, plusieurs ont été enlevés, et quelques-uns ont été tués. Ils ont ouvert les portes de leurs postes de mission et des églises afin d’accueillir les gens qui ont tout perdu quand leurs villes et villages ont été attaqués, et ont pu tout juste sauver leur vie. C’est aussi l’Église qui a toujours fait entendre sa voix en faveur de la paix et de la réconciliation.

En mai et juin 2017, le diocèse d’Alindao, dans le sud du pays, a été victime de rudes combats entre divers groupes armés. Rien que dans la ville d’Alindao elle-même, siège du diocèse, environ 150 personnes ont été tuées lors des combats en mai et juin. Une grande partie des habitants des localités touchées ont fui. Les gens, qui étaient déjà pauvres auparavant et vivaient chichement au jour le jour, ont maintenant tout perdu. Pour le moment, ils ne peuvent pas revenir, parce que la menace des rebelles est encore trop élevée. Il y a encore sans cesse des actes de violence.

Les gens attendent tout de Dieu et de l’Église. Ils ne peuvent attendre l’aide de personne sinon d’Elle. « L’Église doit s’occuper de tout, tandis que le gouvernement est défaillant », déplore Mgr. Cyr-Nestor Yapaupa. Les gens savent qu’ils ne peuvent compter que sur Dieu et l’Église. Un fidèle déclare : « Nous prions pour que ces événements se terminent rapidement, afin que nous puissions bientôt rentrer à la maison. Partout ailleurs, les gens reçoivent de l’aide, mais ici, on ne s’intéresse pas beaucoup à notre situation dramatique. Dieu est notre seul secours ; c’est pourquoi nous allons chaque jour à la messe pour implorer Dieu de nous exaucer et de nous aider à sortir de cette situation. Heureusement, l’Église catholique est là pour nous. L’évêque est en première ligne pour trouver une solution à cette crise ».

Cependant, l’évêque a besoin d’être soutenu pour pouvoir aider les réfugiés, dont beaucoup sont des enfants. Il se fie à nos bienfaiteurs pour remplir ses mains vides, afin qu’il puisse fournir le strict nécessaire à 3.000 personnes. L’AED ne l’a pas abandonné, et lui a accordé une aide d’urgence de 30 000 €

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